Les VBGs en milieu scolaire préoccupent l’African Gender Initiative Promotion

Alarmé par l’accroissement des Violences Basées sur le Genre en milieu scolaire, l’African Gender Initiative Promotion fait des pieds et des mains  pour  sensibiliser les élèves de l’École fondamentale  Gisyo de la Mairie de Bujumbura contre les conséquences des Violences Basées sur le Genre. La Direction de l’Écolé salue  ces initiatives dorées de l’association 

Les élèves de l’École Fondamentale de Gisyo de la Zone Kanyosha, de la Commune Muha en Mairie de Bujumbura  baignent dans l’allégresse à la clôture des 16 jours d’activisme contre les Violences Basées sur le Genre. L’association African Gender Initiative Promotion distribue des kits d’hygiène menstruelle, des savons, des stylos, des cahiers et des boîtes mathématicales aux meilleures  réponses  par les élèves aux questions relatives aux Violences Basées sur le Genre. Alors que  l’association African Gender Initiative Promotion s’alignait aux autres militants du monde entier dans les activités de clôture des 16 jours d’activisme contre les Violences Basées sur le Genre en date du 11/12/2024, Evelyne Françoise Bizimana, Présidente de l’Association indique que l’association s’est engagée à promouvoir le développement inclusif et élargir la sensibilisation contre les violences basées sur le Genre en milieu Scolaire.

Visiblement, la majorité des élèves de divers établissements de la Mairie de Bujumbura ne considèrent pas dangereux les conséquences des  Violences basées sur le genre soit par manque d’information. Dans ce contexte, la présidente de l’African Gender Initiative Promotion explique que l’institution  informe les élèves sur toutes les conséquences basées sur le Genre et appelle surtout à la prévention surtout que les conséquences des Violences Basées sur le Genre exigent des moyens pour rétablir la vie des victimes. De plus Evelyne Françoise la présidente de l’association indique que les organismes dont le centre SERUKA prend en charge aux filles, garçons , hommes ou femmes victimes des violences basées sur le Genre.

La hausse des prix  des articles d’hygiène menstruelle  catalyse les Violences Basées sur le Genre

Alors que la pénurie des devises affecte considérablement les prix du cotexe et autres articles d’hygiène sur le marché, certaines élèves de l’ECOFO GISYO expriment leur inquiétude. « A cause de la pauvreté et au faible pouvoir d’achat des ménages, certaines filles  profitent des dons d’argent, de cotexes des garçons ce qui augmente risque des violences basées sur le genre chez les jeunes filles.», indique Kessia Lana Irishura, Doyenne de l’Ecole Fondamentale de Gisyo.

Cependant, toutes les  jeunes filles ne subissent pas les conséquences des violences basées au  genre seulement. Certaines jeunes filles évoquent surtout  le mal des hommes qui engrossent des filles mais qui refusent de pourvoir aux besoins des femmes enceintes ou au nouveau-né. « Certains garçons séduisent des jeunes filles  avec de plus belles promesses d’assurer tous les besoins mais quand l’on est enceinte ou quand le bébé naît, ils refusent tout. » s’inquiète Kessia Lana Irishura, Doyenne de l’Ecofo Gisyo. De tels comportements débordent les jeunes mamans jusqu’à penser soit à l’avortement ou à tuer leur propre enfants », a-t-elle ajouté.

De plus, la doyenne de l’ECOFO GISYO alerte qu’avec la hausse des prix du cotexe  jusqu’à  5000F alors  qu’il coûtait 2000F dans moins d’une année, le risque d’incitation aux Violences Basées sur le Genre reste grand si rien ne change.

La direction applaudit les sensibilisations contre les VBGs

La direction de l’Ecole Fondamentale de Gisyo salue les efforts de l’African Gender Initiative Promotion. « De telles sensibilisations éveillent les consciences de nos élèves surtout lorsqu’elles vivent des situations réelles ou qu’elles assistent à de scènes pareilles autour d’elle dans leur société »indique Dieudonné Nkunzimana, directeur de l’ECOFO Gisyo.  Ce dernier ajoute que ces campagnes de sensibilisation s’avèrent beaucoup plus importantes surtout que son établissement compte plus de filles (260) que les garçons (223) sur l’effectif total de 483 élèves. La grande autorité de l’Ecofo Gisyo  encourage les initiatives de telles associations qu’il juge efficace pour pousser à l’atteinte des objectifs du développement du Burundi, pays émergeant en 2040 et pays développé en 2060. La campagne de 16 jours d’activismes contre les Violences basées sur le Genre était lancée le 25 Novembre à Bubanza sous le haut patronage de son Excellence la Première Dame Angeline Ndayishimiye sous le thème du monde entier « Riposter et se reconstruire après les violences ».

Juldas Nduwayezu