Les retards observables dans les services délivrant les documents de voyage au Commissariat Général des Migrations suscitent plusieurs interrogations chez les demandeurs de ces documents. Face à cette situation, le Commissaire Général des Migrations lève toute ambiguïté devant les caméras de la presse burundaise.
Les coupures d’électricité font l’ombre au tableau des services délivrant les documents de voyage après plusieurs jours des services rapides satisfaisant les clients. « Nous étions à une allure admirable par tous les demandeurs des documents de voyage avant de nous heurter aux conditions ne dépendant pas de notre volonté » indique Maurice Mbonimpa, le commissaire Général des migrations à l’occasion d’une conférence de presse animée vendredi le 03 Mai 2024 aux enceintes du Commissariat Général des migrations sises à Kigobe. Citant les sources de cette rupture, le commissaire général évoque des situations conjoncturelles en vogue dans ces jours. « Les coupures répétitives d’électricité et les documents frauduleux présentés par les demandeurs des documents de voyage ont écourté le rythme habituel de délivrance des documents de voyage », ajoute le Commissaire Général des Migrations.
Au sujet de faux documents, Maurice Mbonimpa, Commissaire Général des Migrations souligne que plus de 50 % des documents apportés par les demandeurs de documents de voyage ne sont vraiment pas délivrés par les autorités administratives habilitées. Dans ce contexte, le Commissaire Général des Migrations estime que les faiseurs de faux documents semblent établir une administration parallèle.
Cependant, plusieurs mesures ont été prise pour tenter de décourager les pratiques frauduleuses. « Nous avons traduit en justice plusieurs demandeurs aux des documents frauduleux et nous avons conseillé à qui que ce soit de dénoncer chaque fois les agents des services des migrations impliqués dans la corruption », poursuit Maurice Mbonimpa, le commissaire Général des migrations.
Soulignant d’autres stratégies amorcées pour contrecarrer les corrompus, le commissaire Général des migrations cite la digitalisation de tous les services délivrant les documents de voyage. « Grâce à la digitalisation, les pots de vins ont été réduit jusqu’à 99 % ce qui n’est plus comme avant l’adoption d’une telle réforme dans tous nos services », se félicite le commissaire Général des migrations.
Sans toutefois nier les cas urgents à servir, le commissaire Général des migrations a dressé des limites. « Excepté les étudiants souhaitant aller à l’étranger pour des raisons académiques ou des patients qui partent pour des soins de santé, tous les autres demandeurs de document de voyage doivent obligatoirement passer par les voies connues par la loi », souligne-t-il.
En plus de toutes les mesures prises, les effectifs des demandeurs de document de voyage ne cessent d’augmenter du jour au lendemain. Face à cette situation Maurice Mbonimpa précise que de nouveaux locaux récemment construits en guise de couvrir le plus demandeurs vont bientôt être disponibles pour favoriser l’accès aux documents de voyage pour le maximum des demandeurs. Dans ce même contexte, le commissaire assure aux demandeurs que les documents sont disponibles et que leur soif est qu’ils soient servis convenablement.
Nduwayezu Juldas, Journaliste