Les premiers secours, un nouveau messie des victimes d’accidents sportifs

Préoccupée par la recrudescence  des victimes d’accidents sportifs au monde, la Croix Rouge du Burundi se bat bec et ongle pour étendre la formation sur les premiers gestes de secours jusqu’à l’entité du ménage. Les sportifs, associations des marcheurs et le personnel soignant  applaudissent les initiatives salvatrices du géant  sauveteur du monde

Faute de premiers gestes de secours aux endroits des activités sportives et autres activités physiques, les effectifs  des victimes d’accidents sportifs au monde deviennent de plus en plus alarmants. « Environ 3,5 millions de blessures  traitées chez les enfants et adolescents de 5 à 17 ans et 10% à 20% des blessures traitées dans les services d’urgence chez les adultes chaque année sont dues aux activités sportives et aux exercices physiques », rapporte Charles Manirambona, chargé des premiers secours dans les entreprises et organisations variées lors d’un atelier de sensibilisation tenue à l’intention des responsables des clubs des marcheurs, associations sportives et institutions universitaires clés dans le domaine du sport sur les premiers secours en date du 30 octobre 2024 au centre de formation de la Croix Rouge de Ngagara quartier7

Bien que  les statistiques soient absentes pour le Burundi, plusieurs participants à l’atelier témoignent de l’existence des effectifs non négligeables des victimes des accidents sportifs sur les divers endroits où se font les activités sportives  et les marches de la Mairie de Bujumbura. « Certaines des sportives que nous accueillons connaissent des crises d’hypoglycémie, hypertension que nous trouvons difficiles à venir à la secousse immédiatement avant les soins des médecins donnés à l’hôpital à cause de l’ignorance face aux enseignements liés aux premiers gestes de secours  », indique Salvator Ndikumagenge,  Maitre-nageur à l’Entente Sportive de Bujumbura. Sachant que les sports les plus risqués notamment  le football  compte  1 joueur sur 10 qui se blesse par saison et du Basketball avec un taux de 25 % des joueurs par an victimes des blessures, Charles Manirambona affirme  que  d’autres jeux ne cessent de faire des victimes des blessures  aux diverses catégories de gens. « Le  Rugby enregistre 15% à 30% des joueurs touchés par saison, le sport d’Hiver (ski) fait un blessé pour 1000 journées et le cyclisme et sport de course représente 14% des blessures sportives chez les adultes, ajoute  Ndikumagenge.

Face à tous ces chiffres, Salvator Ndikumagenge Maître-nageur à l’Entente Sportive  félicite la Croix Rouge du Burundi pour ses ambitions d’instruire les amateurs du sport sur les premiers gestes de secours hors l’hôpital avec ou sans matériel. Cependant, le praticien de la natation  fustige le manque de matériel de base pour le secours et appelle  la croix Rouge du Burundi  à multiplier  des visites à de tels endroits et à y disponibiliser ne fût-ce que  le peu de matériel au moment des jeux variés pour rassurer les praticiens du sport. Les représentants de la croix rouge promettent  de faire leur  mieux pour disponibiliser le matériel  bien qu’ils affirment disposer d’un matériel limité. De plus, ces représentants de la croix Rouge  suggèrent que les matériels nécessaires peuvent être achetés par les associations ou les clubs sportifs eux-mêmes.

Certains participants s’inquiètent de l’absence des études basées sur les premiers secours au cours de leur cursus de formation. Face à ces inquiétudes, Dr. Désiré Habonimana, expert à la Croix Rouge du Burundi lève toute confusion. « Plus de 100 Écoles ont été formées avec au moins 20 jeunes dans chacune d’elle en Mairie de Bujumbura depuis 2021 grâce à la convention signée entre  la Croix Rouge du Burundi et le ministère de l’Éducation et de la recherche scientifique. », précise l’expert. Celui-ci indique que cette initiative s’étendra sur d’autres écoles du pays petit à petit sur base d’un document comprenant les notions spécifiques pour les premiers secours destinés aux apprenants.

Les étudiants des Facultés des institutions de santé  réclament aussi des séances d’étude sur les premiers secours dans leur cursus de formation. «  Nous manquons considérablement comment subvenir au secours des enfants des quartiers loin des hôpitaux lors des éventuels accidents survenus lors de leur recréation d’où la nécessité de nous accorder les programmes en classe sur les gestes des premiers secours », indique Zainab KAFITA, une étudiante en 2 année de la Médecine à l’Université Espoir d’Afrique de Ngagara. Cette dernière souligne que des accidents des entorses ou des saignements abondants se produisent rarement dans leur université et qu’il leur semble plus difficile de venir en aide aux victimes faute des capacités liées aux premiers secours.

Après les séances prévues pour l’atelier, les participants expriment leur satisfaction  vue la qualité des enseignements reçus sur les premiers secours. Malgré que dans les pays développés les séances de formation coûtent au moins 117 Euro par jour et par personnes, plusieurs participants affirment avoir le souci d’adhérer à la Croix Rouge dans le souci de bénéficier ces formations sur les premiers secours. A ces propos, Monsieur Gad, chargé de la communication à la Croix ROUGE du Burundi souligne que la porte d’entrée se trouve à l’entité collinaire de la Croix Rouge présente sur toute les collines du territoire national. Gad ajoute que la Croix Rouge envisage la formation d’u chargé des premiers secours dans chaque ménage existant sur le territoire national et faire comprendre à la population la nécessité des premiers secours  dans la sauvegarde de la santé et le développement personnel,  familial et national.

Nduwayezu Juldas