Appris sur tous les échelons de l’Ecole fondamentale du Burundi, les mathématiques font battre la chamade les cœurs de plusieurs gens. Loin de trainer sur la dyscalculie ou la difficulté à comprendre facilement ces calculs, Salomon Mboninyibuka résout des problèmes sociaux couramment vécu grâce à la trigonométrie.
Malgré plusieurs défis qui s’offrent à la société actuelle, les problèmes et les solutions marcher toujours côte à côte selon les chercheurs en science. Alors que nombre de gens échouent à transformer les problèmes en des opportunités, le plus jeune chercheur et innovateur s’ingénie à faire la trigonométrie une pierre angulaire à l’architecture, à la couture et au design avancé. « Grace à une fonction ou une équation, je dessine diverses formes utiles à l’architecture, à la couture et au design », indique Salomon Mboninyibuka, jeune innovateur et personnel du Secrétariat Exécutif de Technologies de l’information et de la communication, un service du Ministère des TIC chargés de la digitalisation des services publics du Burundi dans une interview accordé au Magazine Elicomag le 04/10/2024 au siège du Ministère ayant les technologies de l’information dans ses attributions.
Selon, le jeune innovateur, il faudrait un crayon et un papier ou facilement un logiciel spécialisé pour avoir un dessin souhaité tandis qu’à ce temps, une équation ou une fonction suffit pour s’en procurer toute sorte de forme souhaitée. Interrogé sur l’origine de ses pensées, Salomon Mboninyibuka dévoile le secret sur les limites des plus grande inventions humaines. « Il suffit d’analyse profondément toutes les inventions des gens, les manquements ne tardent pas à se manifester et s’ouvrent les portes d’une fondation de ses propres inventions », a-t-il poursuivi.
Sans toutefois réfuter l’utilité des savoirs, le jeune innovateur distingue nettement ces derniers de l’intelligence. « L’intelligence est la capacité du cerveau à trouver des solutions aux défis sociaux alors les savoirs ne sont que des théories encaissés dans la mémoire », explique Salomon Mboninyibuka.
Bien que les gens voient la source de tout en occident, le jeune chercheur réfléchit autrement. « Dieu aurait placé tous les minerais, les gisements des hydrocarbures et tous les objets de la nature en Afrique tout en refusant aux noirs l’intelligence de les transformer et les condamnant toujours à la dépendance à l’étranger ? », demande Salomon Mboninyibuka. Ce dernier s’est dit non à cette affirmation.
Dans ce contexte, Salomon Mboninyibuka visite l’association des chercheurs en science de l’Université du Burundi. Bien qu’il soit mal accueilli en premier lieu, Salomon n’a pas été abandonné à lui-même. Impressionné par sa témérité à expliquer ses recherches devant les vétérans de la recherche sans crainte, l’un des chercheurs se sent attiré vers ces recherches pour les décortiquer « Le plus jeune bachelier m’a fortement impressionné et inspiré à la fois sur la façon dont il se tient devant hauts gradés et chevronnés dans la recherche sans aucune crainte », indique Nyengeri Hyppolite, un professeur et chercheur à la faculté des sciences de l’Université du Burundi qui accompagne Salomon Mboninyibuka dans ses recherches. Ce chercheur et professeur en science à l’université du Burundi ne cache pas le mépris affiché par ses collègues chercheurs vis-à-vis des recherches du jeune chercheur. « Mes collègues ont eu tendance de l’écarter mais j’ai eu personnellement soif de lui approcher et bien analyser ses recherches », poursuit Nyengeri. Celui-ci affirme que qu’il a sûrement constaté des nouveautés dans les recherches du jeune innovateur et se dit inspiré par ces révélations en mathématiques. »
Cependant, le jeune chercheur fait face à tout un amalgame de défis. « le manque total de laboratoires et les moyens bloquent considérablement la poursuite de mes recherches et innovations », s’inquiète Salomon Mboninyibuka. De plus, le découragement des gens s’ajoute aux deux précédemment évoqué, poursuit le chercheur. Salomon appelle au gouvernement de soutenir les initiatives de la recherche, multiplier les laboratoires et allouer des moyens propres aux initiatives comme la sienne.
Juldas Nduwayezu, Journaliste