Le nombre de chômeurs ne cesse de s’accroître au Burundi. Les défis liés au manque de formations suffisantes aux jeunes figurent parmi les causes. Face a cette situation l’organisation Africa Rebirth Burundi n’a pas croisé les bras. Elle accompagne le gouvernement à l’initiative de création de l’emploi à la jeunesse. Mais, par quelles stratégies?
Dans le contexte de chômage en courbe ascendante qui atteint 53.4% en 2020 l’enracinement de la culture entrepreneuriale laisse toujours à désirer. Ce défis est au milieu d’autres notamment l’inadéquation de l’offre du système éducatif aux besoins du milieu professionnel, du faible accès aux financements et le manque d’information suffisante pour se retirer du chômage, indique Henry BAYAGA président et représentant légal d’Africa Rebirth Burundi. Pour donner sa contribution cette organisation innove la stratégie de mettre en place un cadre d’échange entre les employeurs, les experts en entrepreneuriat et les employés potentiels. De plus, une plateforme a été créée pour les jeunes afin de proposer eux même des solutions aux défis d’employabilité et d entrepreneuriat qu’ils rencontrent. Ainsi 320 jeunes ont été sélectionnés pour participer dans une formation entrepreneuriale.
Parmi les jeunes qui ont participé certains d’entre eux n’évoquent que le manque de moyens financiers, l’insuffisance de formations suffisantes pour se lancer. Ils recommandent qu’en plus des opportunités que l’Etat fourni à la jeunesse il faut aussi ajouter faire une adéquation formation-emploi et de suivi régulier. Ces jeunes entrepreneurs interviewés font appel aux medias de faire des émissions en rapport avec entrepreneuriat pour éduquer. Le président de cet organisation Africa Rebirth, Enoch Tumwine, ne soutient pas les burundais qui jettent toujours le tort au colonisateurs face à la pauvreté du pays. A son avis, il ne faut pas juger les anciens dirigeants ou les agresseurs coloniaux pour la situation actuelle plutôt il faut décider de changer la trajectoire de leur avenir en embrassant les idées innovatrices et la paix plutôt que le conflit, la prospérité plutôt que la pauvreté.
Médiatrice Irakoze