L’entrepreneuriat pratique bat son plein chez certains des diplômés de l’Université du Burundi

Certains diplômés de l’université du Burundi se tournent vers l’horizon du secteur informel pour l’entrepreneuriat pratique. Après leurs études subordonnées  immédiatement par  chômage, ils ne croisent plus les bras pour attendre  des embauches de l’Etat. Jean Claude NTIRAMPEBA fait recours à ses talents loin différents des connaissances académiques acquises pour survivre.

Apparemment, l’entrepreneuriat s’enracine dans les esprits de la jeunesse actuelle et croit du fleurissement au murissement. En ce sens, le secteur informel naguère méprisé  par des intellectuels, crée désormais des boulots aux jeunes diplômés de l’Université du Burundi.  Parmi les cas qui se font remarquer figure celui de Jean Claude NTIRAMPEBA, un jeune universitaire qualifié en Langue et Littérature Françaises désormais technicien électroniciens. Après ses études en 2019, il a eu du mal à trouver un emploi qui cadre avec sa formation académique. Par conséquent, il s’est tourné vers un talent autre que littéraire et se montre performant en réparation d’objets électroniques.

Les services qu’il offre sont : la réparation des téléphones portables, panneaux solaires, amplificateurs, télévisions, ainsi que des instruments de music au quartier Nyakabiga III, Avenue no13. Grâce à son initiative et à sa détermination à la création de son propre emploi, il est maintenant capable de pourvoir à ses besoins  primaires. En plus, il s’est déjà engagé à former d’autres jeunes dont l’effectif s’élève aujourd’hui à quatre personnes. « Mon objectif ultime est d’atteindre l’excellence  de l’entrepreneuriat pratique et de devenir un créateur d’emploi », indique Jean Claude. Pourtant, l’entrepreneuriat ne réussit qu’après toute une traversée d’un bouquet d’épreuves. « L’exercice de ce métier apparaît en peu ridicule pour un universitaire et c’est ce qui a fortement constitué d’un défis  au début de ce métier » ; ajoute-t-il.

La situation des diplômés de l’Université du Burundi ne fut pas telle qu’elle est aujourd’hui depuis son existence. Dès sa création depuis les années 1964, cette institution était réputée de fournir à l’Etat  des cadres compétents. A cette époque, ses ressortissants étaient immédiatement embauchés car les effectifs des fonctionnaires étaient très réduits. Pourtant, l’honneur  conféré aux étudiants  de l’unique université publique de l’époque fait que certains étudiants même aujourd’hui aspirent à être embaucher dans les meilleurs postes. D’où, l’espoir est grand que la conscience et  la mentalité des autres étudiants changeraient  à l’exemple de Jean Claude.

 

Juldas Nduwayezu