Au milieu d’amalgame de défis, la marche du Recensement Général de la population, de l’habitant, de l’agriculture et de l’élevage de l’édition 2024 avance à grand pas. La direction du Bureau central du Recensement s’engage à couper court le dénombrement de la population fin septembre.
Freiné par la méconnaissance des agents recenseurs vis-à-vis de l’outil informatique de collecte des données, le Recensement Général de la population, de l’habitant, de l’agriculture et de l’élevage peine à observer les délais prévus. « L’inexpérience de certains agents recenseurs et le non respect des consignes dans la manipulation des outils informatiques de collectes des données ont largement retardé les activités du recensement », indique Nicolas Ndayishimiye, Directeur Général de l’Institut national des Statistiques du Burundi dans un point de presse tenu à Mairie de Bujumbura jeudi le 29/8/2024. Statistiquement, plus de 4000 agents recenseurs sur les 18000 présents sur terrain n’avaient pas touché sur une tablette en cours d’usage au recensement, ajoute Nicolas ndayishimiye.
De plus, les localités de l’intérieur du pays offrent un faible débit d’internet. Face à cela, le chef du Bureau Central du Recensement précise que le chef du district se chargera de rechercher des endroits où la connectivité est bonne après avoir reçu via Bluetooth les données collectées par les agents recenseurs.
Cependant, les défis ne se limitent pas seulement à deux. En plus de la faible connectivité, les problèmes du courant électriques et d’affectation du personnel ont largement perturbé les activités du recensement. Tous ces impératifs ont amené les responsables du recensement de trouver des stratégies de contournement. « Nous avons acheté des power-Banks pour les tablettes après avoir ajusté l’affectation du personnel selon le nouveau découpage des provinces et des communes », précise le chef du bureau central du recensement.
Alors que les réseaux sociaux accusent les responsables du recensement d’un détournement d’argent destinés aux agents recenseurs, le chef du Bureau central de recensement nie toute implication du gouvernement dans de tels actes ignobles. Nicolas Ndayishimiye assure que le gouvernement a déjà débloqué 46 milliards en plus de 20 milliards prévus par le budget de l’exercice 2024-2025 sur un budget d’un milliard prévu pour tout le recensement, pour l’activité du recensement ». Plutôt que se contenter aux rumeurs qui n’ont autre vision que déranger les activités du recensement, l’expert appelle tous les agents recenseurs à s’appliquer au respect des normes pour une réussite effective du recensement général de la population.
Nduwayezu Juldas