D’une façon incroyable, à 38 ans Marthe Butoyi brave dactylographe à Bujumbura, elle dessine petit à petit son avenir. La dactylographie avec l’ancienne machine à écrire lui a permis de se procurer une parcelle en plus de payement des frais de location, frais scolaires et la ration quotidienne pour sa famille de 3 enfants. Comment a-t-elle fait pour y arriver ?
Marthe Butoyi n’a pas eu la chance de terminer ses études, elle est arrivée en 9eme du coup elle a abandonné l’école 1994. Quatre ans après, en1998, elle commence une formation en dactylographie, une formation qui a duré deux ans. En 2000 an, elle pénètre le marché de la dactylographie avec ses fraîches compétences. C’est le début de la bataille dans la vie professionnelle.
Au départ, Marthe est employé par son patron. Peu après, grâce à ses petites épargnes, elle s’est acheté sa propre ancienne machine à écrire à un coût de deux cent mille FBu. Les services qu’elle offre à ses clients lui font une brave femme vue ses réalisations. « Je parviens à nourrir, à payer la scolarité et le loyer pour mes trois enfants », souligne Marthe. En plus de ces réalisations, le service de dactylographie lui a laissé quelque chose de valeur sans équivalent dans sa vie. « Un bien d’or inoubliable dont je me suis procurée grâce à mon métier, c’est une petite parcelle que j’ai achetée», a-t-elle ajouté.
Pourtant, chez Marte la bataille continue. Cette femme jure atteindre tous ses objectifs. Elle rêve un jour dormir dans sa propre maison « J’ai une idée de construire ma propre maison pourtant c’est très cher. En outre, je n’ai pas honte de faire appel à toute personne qui peut me soutenir a la hauteur même d’une seule brique ou d’une tôle au moins » explique Marthe. Un autre rêve de cette infatigable femme c’est atteindre le niveau de travailler dans un secrétariat équipé d’ordinateur et autres outils modernes afin de fournir des services de qualité. Que Marthe Butoyi inspire la génération actuelle.
Juldas NDUWAYEZU Stagiaire