La vision d’un Burundi prospère préoccupe la diaspora burundaise

Réunis à l’Hôtel Source du Nil Mardi le 10 septembre 2024 autour des échanges, les membres de la diaspora burundaise relaient les défis et opportunités du pays en route vers 2060. Alors les années d’auparavant la diaspora semblait sommeiller, la direction actuelle promet un renouveau constructif.  

Au tour de la grande problématique d’un Burundi prospère en 2026, les paroles des membres de la diaspora burundaise sont plus prometteuses que jamais. « Tous les diasporas présents aux échanges disposent des projets en cours  tant en mairie de Bujumbura qu’ailleurs », se félicite Samuel Ndayiragije, nouveau président de la diaspora burundaise assurant de faire une diaspora au service du développement.

Visiblement, plusieurs burundais de la diaspora attaquent le taureau par les cornes les principaux défis  qui hantent le pays. S’accrochant à la faible connectivité du pays, l’un de ces membres de la diaspora annonce une solution imminente. «  A partir de novembre prochain, la mairie de bujumbura disposera d’internet de la cinquième génération suffisant à tous les nécessiteux », affirme Jean Nduwimana, un burundais travaillant  à Nevada aux Etats Unis au secteur technologique. Celui-ci indique que lui et ses investisseurs américains envisagent juguler les défis technologiques de faible débit d’internet. De plus, le projet prévoit une extension jusqu’à la couverture de toutes les cinq nouvelles provinces du pays, poursuit l’homme d’affaire burundais.

Cependant, Certains des participants redoutent d’une diaspora burundaise plus politisée. Face à ces inquiétudes, la réponse du président de la diaspora burundaise n’a pas tardé : «  En développement, il n’y a ni politique, ni religion, ni race, ni ethnie, seul la force, les idées, les moyens et la détermination comptent »  déclare Samuel Ndayiragije, président de la diaspora burundaise.

Bien que les membres de la diaspora burundaise sentent l’engouement de développer le pays d’origine, ils évoquent des entraves administratives. «  L’administration nous contrains de lui payer des pots de vins et le refus vaut l’arrêt du projet » indique  Madame Rose travaillant au Royaume Unis. A tous ces défis, l’administration appelle à la collaboration. «  Collaborer chaque fois avec l’autorité locale à la base et recourir à la hiérarchie supérieure en cas de difficultés », recommande Dancy Nzojibwami ayant représenté le ministère de l’intérieur, de la sécurité publique et du développement communautaire.

Les échanges n’ont pas épargné l’origine de plusieurs défis. Face  aux pénuries récurrentes du carburant aggravées par le manque de devises étrangères, le Directeur Général de l’Agence burundaise de développement appelle les membres de la diaspora burundaise à appuyer les efforts du pays. «  Le pays manque de devises et vos revenus ou salaires   sont en devises » indique  Révérien Nizigiyimana, Directeur de l’agence Burundaise de développement. Tous les membres de la diaspora promettent d’unir leur force pour profiter de la paix qui règne dans le pays.

Juldas Nduwayezu.