Jobs à l’étranger, une perle trop convoité des jeunes chômeurs burundais.

Aussitôt sorties  des lèvres du chef de la diplomatie burundaise, les accords d’opportunités de jobs à l’étranger bousculent les jeunes burundais. Alors que l’Arabie Saoudite  s’apprête à accueillir  jusqu’à 25000 travailleurs burundais en  trois ans certains des jeunes  dansent sur leur tête

En proie au chômage, certains jeunes burundais se battent bec et ongle pour gagner le biftèque ailleurs  à l’annonce des accords d’opportunités de jobs à l’étranger. « Qu’il soit vrai ou faux, seules les conditions exigées  pour être éligible à faire du job en  Arabie Saoudite nous préoccupent », indique certains des jeunes exprimés sur les micro du Magazine Elicomag. Dans ce sens,  ces jeunes demandent au ministère de veiller à ce qu’il n’y ait pas de spéculations pour envoyer les uns et laisser d’autres.

Statistiquement, le nombre de burundais partis légalement au travail  à l’étranger ne cesse de monter en flèche. « Nous avons globalement envoyé 1.000 burundais  en Arabie Saoudite au cours d’une année et demie grâce aux accords de coopération entre nos deux pays en plus des 7000 autres partis avant », indique Albert Shingiro, le ministre des relations extérieures et de la coopération au développement lors de la présentation des réalisations semestrielles de l’année budgétaire 2023-2024  dans les enceintes de l’hôtel Club du Lac Tanganyika en Mairie de Bujumbura .  Selon ce chef de la diplomatie burundaise, l’Arabie saoudite souhaitent jusqu’à 25000 travailleurs au bout de trois ans, un projet qui pourra se réaliser dans cinq ans suite au manque d’avion de ligne directe reliant Bujumbura à Riyadh en Arabie Saoudite, comme l’estime le Ministre Shingiro des relations extérieures et de la coopération au développement. De plus, ce dernier assure  que des accords pareils seront bientôt signés entre le Burundi et le  Koweït, les Émirats Arabes Unis, Oman, Bahlene, le Gabon  et d’autres pays arabes et africains  soulignant le soin d’envoyer des travailleurs burundais protégés par les contrats et non des esclaves vendus.

La main d’œuvre burundaise envoyée en Arabie Saoudite profite bien aux familles tout comme à la nation qui les envoie. «  Au bout d’une année et demie, nous avons rapatriés 10 milliards de BIF et 10 millions de USD aux caisses de l’Etat grâce aux burundais qui travaillent en Arabie Saoudite », rapporte Albert Shingiro, le chef de la diplomatie burundaise.  S’appuyant sur les piliers 1 et 5 de la vision du Burundi pays émergeant en 2040 et pays développé en 2060  dont l’engagement de l’État et le partenariat fructueux qui concernent particulièrement le Ministère des relations extérieures  et la coopération au développement, le chef de la diplomatie burundaise souligne  que la coopération bilatérale, /multilatérale,  la sauvegarde  de l’image du pays notamment comme celle   des intérêts  des burundais résidents à l’étranger, l’intégration régionale,  la coopération multilatérale, et  la bonne gouvernance au sein du ministère des relations extérieures furent au menu des préoccupations de l’institution de l’État chargé de la diplomatie.

Dans ce contexte, le ministère des relations extérieures et de coopération au développement se félicite de nombre d’accords signés dans le cadre de coopération multilatérale. «  Au cours des premiers six mois de l’2023-2024, nous avons signés 17 accords de coopération incluant  plusieurs  secteurs à intérêt politique ou économique du Burundi », déclare Albert Shingiro le chef de la diplomatie Burundaise. Selon ce dernier, ces accords signés entre le Chad, la Zambie et le Benin concernent surtout l’exemption des visas pour  les détenteurs des passeports diplomatiques et passeports ordinaires, le transfert des technologies, la coopération dans  le secteur agro-pastoral et environnemental, des accords sur le commerce transfrontalier entre les pays, sur la recherche, sur la protection sociale et la coopération interuniversitaire.

En plus, plusieurs accords ont été signés en matière de développement avec la République populaire de la chine. Le chef de la diplomatie burundaise Albert Shingiro précise que les accords signés avec la chine concerne les accords de coopération au développement communautaire inclusif, de coopération dans les secteurs agricoles, commerciaux et de changement climatiques, ceux d’exportation du café en avec les exigences phytosanitaires, ainsi que les  accords de bâtir un immeuble de 12 étages abritant le Ministère des relations extérieures et de coopération au développement à Gitega prévu jusqu’en 2028, les accords de réhabilitation de l’Aéroport Melchior Ndadaye ainsi que les accords d’un don de plus 14 millions de dollars destinés à soutenir les projets porteurs de croissance et d’intérêt public avec la république populaire de la chine.

Le sort des burundais résidents aux États unis d’Amérique visés par la mesure d’expulsion face  la nouvelle politique de migration de l’administration Trump en Amérique pose problème. Face à cette question, le Ministre des relations extérieures et de la coopération au développement Albert Shingiro rassure. « Nous sommes prêts à recevoir les burundais visées par cette mesure d’expulsion tout en réclamant le respect de la dignité humaine de la part du gouvernement américain lors de la déportation des burundais », précise-t-il, tout en promettant d’annoncer les chiffres exacts ultérieurement après avoir eu des entretiens avec l’ambassadeur des Etats Unis au Burundi.

Le chef de la diplomatie burundaise répond également à la question de la possible réduction de l’aide américaine au Burundi comme pour d’autres pays, une nouvelle politique de l’administration Trump « Si les Etats-Unis d’Amérique décident souverainement de réduire de l’aide aux pays, c’est un clin d’œil à ces derniers à travailler pour l’autosuffisance car les burundais ne payent pas de taxe ou d’impôt en Amérique », déclare Albert Shingiro, chef de la diplomatie Burundaise appelant tous les burundais à soutenir les efforts de développements du pays.

La déculturation qui s’observe surtout chez la jeunesse burundaise inquiète  le ministère des relations extérieures et de coopérations au développement.  « Nous sommes prêts à tout faire jusqu’à dresser des lignes rouges pour protéger  les cultures, les meurs et les  coutumes du pays contre la perversion des mœurs corrompus de l’étranger. », souligne Albert Shingiro, le chef de la diplomatie burundaise. S’appuyant sur l’allocution du chef d’Etat Evariste Ndayishimiye, le chef de la diplomatie burundaise  réitère ses engagements fermes de protéger la famille sachant qu’actuellement le Burundi est déjà membre de  l’organisation de protection des familles,  cultures et mœurs via le développement de la femme, pilier du développement ce qui bannit toute les pratiques de  l’homosexualité au Burundi

Le diplomate burundais, Albert Shingiro promet de poursuivre la nouvelle politique de coopération économique selon lequel l’appel aux investisseurs étrangers, les accords commerciaux avec d’autres pays, le transfert des technologies, l’attrait des touristes pour visiter notre pays et la recherche d’investisseurs dans le domaine d’infrastructures de grande envergure notamment les aéroports, les ports, les chemins de fer et des boulevards alors que le ministère des relations extérieures et de coopération au développement dit avoir eu 97% dans les réalisations du premier semestre de l’année budgétaire 2023-2024.

Juldas nduwayezu