Développer le pays c’est « laisser toujours de dire c’est moi! » Tels sont les mots de Evariste Ndayishimiye Président de la République depuis Kirundo. C’était ce vendredi, deux jours avant le nouvel an 2023, quand il présentait une vue d’ensemble de la vie du pays. Durant deux ans avec le slogan est « Que chaque bouche ait de quoi à manger et chaque poche ait de l’argent ». Quel bilan?
Pendant trois heures le Président Ndayishimiye semble dresser un bilan de deux ans au pouvoir. A son avis la clôture de l’année 2022 s’annonce sur des signes irréfutables d’un développement du pays dans certains de ses secteurs clés. Ainsi, sur le plan sécuritaire, le chef d’Etat se réjouit qu’il n’y a plus de crimes liés à la politique. En ce sens, il se dit même prêt à accueillir en concertation avec l’ONU les rebelles se trouvant en République Démocratique Congo (RDC), à condition que les coupables des crimes acceptent d’être jugés. Sur le plan de la bonne gouvernance, le Président indique qu’il combat les dirigeants corrompus et les paresseux. Dans ce cadre, le chef d’Etat prévoit de rénover le secteur économique pour contrer les gens qui ruinent l’économie du pays en se cachant derrière la corruption. Le développement durable ne peut pas avancer sans l’agriculture et l’élevage.
Ainsi, une seule usine productrice d’engrais organique ne suffit plus pour couvrir les besoins des cultivateurs en engrais. D’où la nécessité d’en créer une autre, poursuit le chef d’Etat. Aux sujets de 500 bovins décimés par la peste bovine, il est de la tradition burundaise que dans de telle situation la solidarité dans le voisinage est de mise.
La satisfaction de Président Ndayishmiye est déjà là vis-à-vis des nouveaux talents qui émergent. L’exemple illustratif donné ce sont des jeunes qui se démarquant par la fabrication des systèmes d’irrigation par télécommande, des Youtubeurs ainsi que créateurs des réseaux sociaux tel que le réseau social Gasape. Selon cette haute autorité le domaine des TIC est clé pour générer de grands revenus. Le chef d’Etat prévoit de se passer de l’usage du charbon pour utiliser d’autres combustibles telle la tourbe évitant le déboisement pour la protection de l’environnement. En outre, la forte explosion démographique pousse les gens à construire en désordre. Face à ce défi, le gouvernement compte construire des appartements en étages abritant au moins 25 familles chacun. Parmi les secteurs clés du développement économique, le secteur minier a une place considérable au Burundi.
« Les minerais appartiennent au trésor du pays et non aux individus », indique Evariste Ndayishimiye. Dans ce sens, pour les orpailleurs, toute coopérative qui n’aura pas extrait au moins un kilo d’or par mois sera immédiatement suspendue. Il prévoit la construction d’une industrie du marbre et du fer pour n’est plus importer les fers à béton et les tôles. Pour faciliter le commerce, de nouvelles infrastructures comme le chemin de fer seront construites. D’autres seront réhabilitées notamment le port et l’aéroport de Bujumbura ainsi que le nouvel aéroport Bugendana. De plus, 70 hôpitaux sur 119 prévus sont déjà construits dans le cadre de construction d’hôpitaux communaux, se félicite le Président.
Par Juldas Nduwayezu, stagiaire