L’Observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques (OLUCOME) n’est plus l’accusateur de l’Etat plutôt un partenaire dans le combat de la lutte contre la corruption. Côte à côte, Gabriel Rufyiri président de l’OLUCOME et Sylvestre Mpabwanayo Vice-président de la cours anticorruption dans un point de presse organisé par l’OLUCOME. C’est à l’occasion de la journée internationale de lutte contre la corruption célébrée chaque année le 9 décembre dans le monde entier.
Jadis, les dirigeants faisaient de bonnes déclarations en défaveur de la coutume corruptrice mais rares étaient les actes. « les mandataires publics devraient joindre leur parole à leurs actes en déclarant leur patrimoine conformément à la constitution burundaise », souligne Gabriel Rufyiri. La corruption fait état d’un nombre de conséquences néfastes qui entravent le développement durable. « une poignée de gens s’enrichit démesurément alors qu’une grande partie des citoyens burundais croupissent dans une extrême pauvreté »,martèle-t-il
Même si les actes de corruption se font devant les burundais, les gens ont peur de dénoncer ces actes sous peines de succomber aux emprisonnements. Et les dirigeants, et les journalistes et le peuple, tous trouvent du mal à pointer du doigt aux coupables d’actes de corruption, poursuit Gabriel. Pourtant, le changement s’opère à pas de géant, indique Sylvestre Mpabwanayo, vice-président de la cour anticorruption. Le Président de la République Evariste ndayishimiye, fait la lutte contre la corruption une priorité. Aujourd’hui, certains auteurs coupables des actes de corruptions sont poursuivis par la justice fait savoir Sylvestre Mpabwanayo.
Juldas Nduwayezu