Burundi: Les fraudeurs désormais sans dédale

Les opérateurs économiques qui pratiquent la fraude sont mis en garde. Le président de la république fait savoir que les méandres de la fraude sont déjà connus.

Les fraudeurs multiplient de plus en plus les tactiques. Certains forment des circuits avec les agents de services fiscaux et d’autres pratiquent la simulation des exportations. Sans être exhaustif, le  Président de la République du Burundi, Evariste Ndayishimiye donne des illustrations. Pour le cas de l’Office Burundais des Recettes (OBR), certains investisseurs, au lieu de payer les taxes ou impôts dus   ils préfèrent les amputer des sommes à partager avec les vérificateurs. Un  autre  cas de fraude se présente lors de la déclaration des importations. Les produits déclarés représentent souvent la quantité inférieure à celle importée. Le Président de la République fait également savoir qu’il y a aussi un  autre cas qui s’observe. Deux opérateurs économiques peuvent importer le même  produit, suite à la corruption les services de douane peuvent laisser celui qui a donné un pot de vin pour que  son produit se vende en premier sur le marché. Le produit de l’autre qui n’a pas donné la corruption parviendra sur le marché trop tard.

Le Président de la République dit qu’il ne peut pas croiser les bras face à cette situation. C’est pourquoi il fait appel aux partenaires au développement à appuyer le programme de digitalisation pour plus de transparence dans les services fiscaux. Il annonce aussi qu’il va mettre en place un comité national de digitalisation à la Présidence qui sera sous la gestion de lui-même. Le numéro Un burundais fait un clin d’œil aussi aux investisseurs qui disent  qu’il y a un manque de devise alors que ceux eux qui les fraudent. Il estime que même tous les marchés  noirs appartiennent  à ces investisseurs fraudeurs. Toutefois, le Président burundais Evariste Ndayishimiye encourage et affirme qu’il est au côté des investisseurs qui travaillent conforment à la loi.

Evariste Ndayishimiye s’est exprimé lors du forum national du secteur privé du Burundi baptisé Umuzinga-Day, ce lundi.

Médiatrice Irakoze