Face aux flux incessants des fuites des cerveaux dans le domaine de la santé, la solution est loin d’apparaître. Alors que ces cerveaux fuient les conditions de rémunération moins favorables, le gouvernement est appelé à améliorer le salaire.
Secoué par la crise de fuite de cerveaux dans le secteur santé, le Burundi ne cesse de chercher des pistes de solutions. Alors que le monde entier célèbre la journée des nations unies en date du 24 octobre de chaque année, l’Organisation Mondiale de la santé semble visiblement dépassé par la question. Dr Xavier Crespin, Représentant de l’OMS au Burundi, indique que la fuite des cerveaux est une question beaucoup plus complexe que sa résolution dépend non seulement des efforts de l’OMS mais également du gouvernement. Réellement, la fuite des cerveaux n’existe pas seulement au Burundi même d’autres pays en souffrent également. Xavier souligne que cette question implique plusieurs ministères notamment le ministère de la fonction publique et de l’emploi tout comme le ministère des finances.
Cependant, l’Organisation mondiale de la santé n’est pas restée insensible vis-à-vis de la problématique. « Au cours de nos dernières réunions, nous avons mis en place un comité de réflexion pour qu’il réfléchisse dans un délai d’un mois sur quelques pistes de solutions qui pourraient être proposé à la partie gouvernementale », annonce Dr Xavier Crespin, Représentant de l’OMS au Burundi. Entant que chef de file des partenaires financiers de la santé, cet expert ajoute que l’Organisation Mondiale de la Santé au Burundi tout comme les autres partenaires du système des nations unies ne sont là que pour soutenir les efforts du gouvernement dans la recherche de solution.
Abdou Dieng, coordonnateur Résident du système des nations unies partage le même avis que le Représentant de l’Organisation mondiale de la santé au Burundi. Cet expert avise le gouvernement que s’il ne cherche pas à améliorer les conditions salariales de travailleurs, beaucoup d’autres cerveaux risquent de fuir dans les prochaines années.
Juldas Nduwayezu