Les vagues de hausse des prix de location des échoppes s’emparent le marché communément appelé chez Sion, privé, après les marchés construits par l’Etat. Les commerçants voient leur chômage approcher.
Dans le désarroi, les commerçants du marché Bujumbura City Market (chez Sion) ne savent pas à quel saint se vouer, après la hausse des tarifs de location des échoppes. Les frais de location ont presque doublé pour toutes les catégories d’échoppes et les commerçants indiquent qu’ils courent le risque de quitter. Jean Hakizimana, l’un des commerçants de légumes fait savoir que les nouveaux tarifs lui exigent de payer 82300F alors qu’il ne payait que 40.000F par mois. Il y en a même ceux qui vont payer 1.298.000F au lieu de 708.000F d’avant cette hausse.
Bien que cette décision effraye les locataires, elle ne s’est pas improvisée. Les nouveaux tarifs de location ont été fixés après concertation avec les représentants des commerçants et l’administration du marché, indique Carine Kamikazi, directrice administrative et financière du marché. Cette hausse est motivée par le climat de hausse généralisée des prix et l’augmentation des impôts que paie le marché, ajoute-t-elle. Pourtant, certains commerçants locataires disent le contraire sur la décision. « Cette décision est tombée sans les avis de tous les commerçants. Nous l’avons mal accueillie », exprime Thacien Ndimurirwo, l’un des commerçants du marché Bujumbura City Market. Il ne s’attendait pas au changement de prix avant 2025, d’après la convention conclue entre l’administration du marché et les commerçants.
La plupart des commerçants redoutent la faillite de leur commerce puis qu’ils ne peuvent pas vendre leurs articles aux prix exorbitants. Ils proposent aux autorités du Marché d’ajuster cette hausse des prix pour ne pas les doubler.
Juldas Nduwayezu