Aménagement des infrastrures, construction d’un chemin de fer, amélioration du système énergétiques constituent des préalables pour profiter de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF). Le Burundi doit absolument entrer dans la dense. Pourtant pour ce pays de l’Afrique de l’Est l’intégration totale dans la ZLECAF s’annonce comme travail de longue haleine.
Pour se procurer des avantages de la ZLECAF des exigences ne manquent pas. Pour la ministre du commerce et de transport Marie Chantal Nijimbere la qualité des marchandises doit être de mise. Quant à cette autorité les investisseurs burundais doivent s’assurer que leurs produits répondent aux normes standards. Elle ajoute que le gouvernement s’attèle à accroitre son potentiel d’exportations et à créer un environnement favorable aux investissements locaux et directs étrangers. Le ZLECAF offre des opportunités et des larges horizons aux femmes africaines et aux jeunes africains qui veulent aller à la conquête de leur continent. En théorie la mise en œuvre de la ZLECAF est une porte ouverte à tous les pays africains pour accélérer leur croissance économique mais en réalité la plupart de ces pays n’est sont pas à la hauteur. La ministre burundais ayant le commerce dans ses attributions fait savoir que cette stratégie de mis en œuvre de la ZLECAF est axée sur les enjeux entre autres, un dispositif institutionnel efficace pour capitaliser les échanges africains, la diversification d’offre et les marches d’exportations des femmes et des jeunes dans le commerce intra africains.
La ministre Marie Chantal indique que le gouvernement burundais compte intervenir pour faciliter les échanges. Elle affirme que la compétitivité des entreprises nationales, l’amélioration de l’offre et la qualité des infrastructures des services et le renforcement des capacités à l’endroit des entrepreneurs femmes et jeunes constituent une priorité. En plus, plusieurs réformes sont déjà planifiée afin d’assurer la transformation structurelle du commerce extérieur. Marie Chantal cite entre autres reformes la lutte contre la corruption et l’évasion fiscale, la construction d’une terminal frigorifique, la réhabilitation du port de Bujumbura et l’aéroport Melchior Ndadaye, le projet de construction du chemin de fer reliant le Burundi la Tanzanie et la RDC ,la révision du code de commerce, la construction des marchés transfrontaliers, l’identification des zones d’attraction industrielle et la mise en place de la commission de la concurrence du Burundi.
Certains investisseurs burundais sont enthousiastes vis-à-vis de l’intégration dans la ZLECAF. Selon Joselyne Habarugira présidente de la coopérative DUKORERE HAMWE qui transforme le riz et ses dérivés en province Cibitoke affirment que c’est une meilleure occasion pour eux de partager d’expériences avec d’autres investisseurs étrangers. Mais aussi d’acquérir d’autres connaissances. Un autre atout et d’installer leurs industries dans n’importe quel pays membre de la ZLECAF.
Médiatrice Irakoze