BURUNDI: digitalisation, une pilule difficile à avaler

Face aux percepteurs en même temps fraudeurs, la présidence de la République  compte rectifier le tir. Les responsables d’amélioration de l’assiette fiscales canalisent des trous de fuites d’argent, les yeux se tournent vers la télésurveillance de toutes les transactions des commerçants pour sauver l’économie du pays.

Furieuses contre les fuites fiscales grandissantes de tous les côtés, les hautes sphères de l’administration publique et privée tentent l’impossible  pour trouver un remède. Le Président de la République Evariste Ndayishimiye fustige publiquement les prestataires de services publics impliqués dans la fraude. En plus des emprisonnements, le numéro un du pays promet de fouetter tous les fraudeurs saisis. Certes, des commerçants honnêtes existent encore. Cependant, les inquiétudes du chef d’Etat se tournent autour des personnalités décrétées pour remplacer les mauvais serviteurs limogés. « Puis-je trouver une torche pour chercher les burundais honnêtes? Demande Evariste Ndayishimiye, le Président de la République du Burundi. Ce dernier menace de mettre en place de vrais fiscalistes chargés de revérifier les comptabilités effectuées par les fiscalistes engagés à l’Office Burundaise des Recettes (OBR).  Alors que les labyrinthes frauduleux se multiplient, les réformes profondes aussi bien dans le commerce national et international  s’avèrent de plus importantes. Le président compte mettre en place un organe national de digitalisation  pour contrer les fraudeurs.

Pourtant, des murs de résistance s’accumulent autour du projet de digitalisation. Evariste Ndayishimiye, le président de la république se propose d’imposer la digitalisation malgré les détracteurs. L’observation du numéro un burundais est même avec les membres du gouvernement.   « Certains des agents de l’office burundais des recettes minorent les factures réelles, d’autres collaborent avec des commerçants qui déclarent moins de marchandises par rapport à ce qu’ils ont importés », indique Audace Niyonzima, le ministre des finances publiques et du budget.

En plus des opposants aux projets de digitalisation, plusieurs défis se posent. Olivier Suguru, Président de la Chambre fédérale de Commerce et d’Industrie du Burundi évoque le manque d’électricité et le faible débit d’internet. Face à tous ces défit le chef d’Etat promet des solutions visibles d’ici quelques années. Evariste Ndayishimiye affirme avoir déjà accepté l’entreprise satellitaire SpaceX et une autre procurant la fibre optique pour donner accès à l’internet moins cher. De plus, plusieurs barrages hydroélectriques en cours de construction permettront aux opérateurs économiques de rester connectés. Le chef d’Etat n’a pas manqué d’inviter les opérateurs économiques du secteur privé d’investir en se coalisant pour construire des sources d’énérgies sur les différents chutes éparpillées sur tout le territoire Burundi.  A l’occasion de la journée du contribuable, le chef d’Etat, Evariste Ndayishimiye appelle aux changements de comportement pour mettre en avant le bien public.

Nduwayezu Juldas