Une quinine au problème d’emploi des jeunes chômeurs ?

L’employabilité des jeunes chômeurs burundais teste de plus en plus les stratégies de l’administration tant publique que privée. Experts, décideurs, partenaires au développement et institutions financières  tentent une solution durable. Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) met à table déjà son enveloppe impactant plus de 4000 jeunes et femmes innovateurs.

Sous le poids de l’employabilité de tous les chômeurs, l’administration publique et ses partenaires financiers se jettent à l’eau pour décrocher la timbale. « Alors que les effectifs des jeunes chômeurs se calculent en millions, investir dans les plus prometteurs talents des jeunes et femmes entrepreneurs et innovateurs  constitue l’un des moyens de créer des emplois pour les demandeurs » indique Marie Chantal Nijimbere, ministre ayant l’industrie et le  commerce dans ses attributions.

Comptant sur la population burundaise majoritairement jeune, la directrice régionale du Programme des Nations Unies pour le Développement souligne l’importance d’investir dans l’innovation et entrepreneuriat des jeunes. « C’est notre devoir de promouvoir les talents  et les créativités des jeunes  et des femmes entrepreneurs pour aboutir au développement inclusif », indique Ahunna Eziakonwa, représentante de l’organisation des nations unies le Mercredi 21 février 2024 à l’université du Burundi lors de lancement du Projet Moonshot qui compte impacter 4000 jeunes et femmes entrepreneurs.

Cependant, le manque  de capacités et d’accès au financement  bloquent considérablement les initiatives des jeunes et femmes entrepreneurs. Face à ces défis, « C’est l’éducation qui nous permettra d’avoir des hommes et des femmes qualifiés pour propulser le développement de la nation », explique Audace Manirambona, recteur de l’université é du Burundi. Cette autorité explique que l’institution qu’il représente est entrain de réformer tous les programmes dans l’optique d’offrir des formations professionnalisantes à tous les étudiants bénéficiaires de ces programmes. Dans ce contexte, Audace cite la création de l’institut supérieur de formation agricole et l’institut des sciences appliquées.  Tandis que dans plusieurs cas, les jeunes et femmes entrepreneurs sont abandonnés à eux-mêmes, l’université du Burundi est prête à leurs accompagner dans leurs parcours entrepreneuriaux. « Nous avons créé un centre d’incubation en Transfer de technologies CITRATEC pour  accompagner les projets innovants des jeunes entrepreneurs et chercheurs et servir de ponts  entre l’académique et le monde professionnel », ajoute Audace Manirambona le Recteur de l’Université du Burundi.

Plusieurs projets des jeunes entrepreneurs ont du mal à tenir suite au manque de source de financement. Face à ce défi majeur, le gouvernement tranquillise les jeunes qui se créent leurs petits, micro et moyennes entreprises. Marie Chantal Nijimbere, la ministre du commerce et de l’industrie réitère le soutien financier aux jeunes. « Nous envisageons de faire des réformes visant à inciter les jeunes à affronter le secteur entrepreneurial  en finançant leurs projets souvent privés des financements au près des banques qui les prennent comme des projets à risques ». cette autorité explique que le gouvernement a déjà créé  le Programme d’autonomisation économiques et de l’emploi  des jeunes (PAEEJ), la Banque d’investissements et de développement de la femme ainsi que la Banque d’investissement pour les jeunes pour remédier à tous ces défis.

Nduwayezu juldas