Une monnaie courante sur presque tout le territoire burundais, les feuilles d’eucalyptus blanc s’imposent par leurs capacités curatives et préventives de pas mal de maladies. L’huile essentielle exportable à l’étranger est désormais expérimentée au Burundi.
Certains des entrepreneurs burundais tirent parti du crépuscule de l’agro-industrie au Burundi pour se créer des activités génératrices de revenu. Transformant les feuilles d’eucalyptus blancs, la société Rumina compte exporter l’huile très convoitée. La production encore artisanale de cette société est sollicitée au delà des frontières. « Après avoir chauffé à 1000 des feuilles de mayideni, nous récupérons tous les vapeurs qu’ils dégagent desquels nous tirons de l’huile essentielle beaucoup utile pour la Santé Humaine », indique Rarana Côme, Directeur Gérant de la Société de Transformation d’Huile Essentielle d’Eucalyptus (S.T.H.E.E RUMINA S.U)
Bien que ces espèces d’eucalyptus blancs soient nombreuses dans la Région de Mugamba de la province Bururi et d’autres régions du Burundi, ces arbres miraculeux ne font visiblement aucune impression vis-à-vis des populations qui y résident. Rarana Côme explique que la population ne considère que cette espèce d’arbres comme des simples éléments de la nature. Pourtant, les bienfaits de cette plante se calculent en termes de gros revenus. « Tous utilisateurs de l’huile d’eucalyptus sont tous témoins de ses capacités à traiter de la grippe, des sinusites, des bronchites, d’autres infections respiratoires et l’impuissance sexuelle masculine et les douleurs menstruelles», ajoute Côme.
Au moment où l’économie du pays peine à avancer faute de devises, Rarana Côme indique qu’il est prêt à produire énormément d’huiles pour vendre à l’étranger. Cet entrepreneur assure qu’il a déjà eux de multiples commandes des différents pays de l’Afrique et de l’Amérique. « Nombreux témoignages des canadiens, des australiens guéris de leurs maladies nous encouragent à produire plus pour satisfaire toutes les demandes», se félicite-t-il.
Pour atteindre les perspectives de la société, « J’ai planté plus de 2000 plants d’eucalyptus blanc (Mayideri en kirundi). De plus, j’ai sensibilisé les populations de Mugamba à faire de même pour profiter du marché d’écoulement déjà disponible à leur côté », explique Côme. Alors que le chômage des jeunes augmente du jour au jour, Rarana Côme, pour son propre compte, Rarana Côme espère embaucher des jeunes dans divers services de la société Rumina s.u. L’entrepreneur appelle tous les burundais à partager les connaissances sur certains métiers et d’autres techniques de transformations locales afin de contribuer au développement du pays.
Nduwayezu Juldas